Devons-nous inclure les coût de dépollution dans la production d'aliments?

Auteurs : Touchette, PatrickCollaborateurs : Université Laval. Faculté des sciences de l'éducation‏

En explorant les règles économiques d'une production de masse et d'une production biologique, il apparaît qu'une importante portion des coûts d'exploitation de la production de masse soit à la charge de la communauté. En effet, les coûts sociaux et de la pollution sont répartis dans la communauté par le biais des taxes. Ils englobent une part de frais médicaux, de dépollution, de préservation des habitats, de subventions à l'agriculture pour le marché mondial, etc. La culture biologique ne profite pas de ces avantages, car l'agriculteur assume les coûts d'une culture non polluante et d'une production moindre destinée au marché local. Ainsi, lorsqu'on tient compte des coûts répartis dans la société pour soutenir une agriculture de masse, la culture biologique est-elle vraiment plus chère? Selon son analyse, l'élève prend parti en justifiant sa position pour l'une ou l'autre des méthodes de culture, ou encore pour une solution mitoyenne. C'est à l'aide des concepts prescrits reliés au thème qu'il explore les aspects importants du questionnement vers la notion de développement durable. [Source : site web de l'Université Laval]


Années scolaires
Secondaire
1re secondaire | 2e secondaire
Discipline
Mathématique, science et technologie
Science et technologie
Compétence transversale
Exercer son jugement critique
Domaine général de formation
Environnement et consommation
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Gestion des forêts.

L'exploitation des ressources forestières au Québec et ailleurs représente une activité souvent nuisible pour les sols. Aux problèmes connus tels que l'usage de machines lourdes qui compactent le sol au passage et les coupes à blanc s'ajoutent l'érosion du sol et les rejets des usines de transformation de la ressource. En effet, de nombreuses substances chimiques transforment et s'ajoutent à la cellulose, habituellement obtenue des fibres du bois, ce qui génère des déchets industriels polluant l'air, l'eau et le sol. Pour une production identique, faire du papier recyclé génère moins de pollution. Le projet comporte donc deux volets : un premier porte sur la gestion de la forêt comme ressource avec un regard sur l'importance du papier recyclé, et un second, par le biais d'une expérimentation, traite de la pollution des sols. À l'aide d'informations sur les ressources nécessaires à la production du papier, l'élève gère une forêt pour prendre conscience de la problématique environnementale et de l'impact sur les habitats que cause cette industrie. Par une expérimentation, il découvre l'impact de la pollution sur le sol. De plus, il voit comment le sol sert de vecteur accumulant et diffusant les polluants dans l'eau vers la nappe phréatique. Il conclut en extrapolant, à partir de ces observations et de son expérience de gestion de la ressource, sur l'impact de la coupe des forêts et sur l'importance d'une gestion adéquate vers un développement durable. [Source : site web de l'Université Laval]

Années scolaires: 1re secondaire | 2e secondaire
Discipline: Science et technologie